La série poursuit son approche surréaliste du football, toutefois Chrono Stones va encore plus loin en s'aventurant dans les voyages à travers le temps. Ils permettent ainsi de (re)découvrir le passé des principaux protagonistes sous un angle sensiblement différent, une bonne chose pour les néophytes comme pour les fans, tant l'histoire multiplie les clins d'oeils et autres références scénaristiques. Ces escapades inter-dimensionnelles atténuent également la linéarité de la trame tout en élargissant l'envergure de cet univers, par ailleurs très semblable à celui du précédent opus, d'autant qu'il partage le même moteur graphique. Le gameplay n'a pas non plus changé, hormis la possibilité de se servir des esprits guerriers en guise d'armure et de fusionner deux auras, la "miximaxisation". Ces manoeuvres boostent encore davantage les aptitudes d'un joueur que l'invocation, mais sur une période plus brève. Leurs effets ne s'en révèlent pas moins déterminants, a fortiori quand ils se cumulent, au point de d'inverser brusquement le cours d'une partie malgré la nature toujours très scriptée des matchs. Autant dire que la progression s'apparente plus que jamais à une course à la surpuissance, une surenchère qui se traduit également par le surcroît d'équipement, de techniques spéciales et de personnages à recruter, éventuellement accompagnés de leurs petits scénarios, pour certains exclusifs à l'une des deux versions. Dommage que Level-5 persiste dans cette habitude, et qu'un seul slot de sauvegarde soit disponible. Espérons que le studio se montrera plus généreux en matière d'éléments téléchargeables, sachant que l'on peut toujours compter sur l'échange de joueurs, de défis et les parties en réseau local, faute de mode en ligne, pour faire durer les prolongations.
TEST. Inazuma Eleven Go Chrono Stones : Brasier
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17 mars 2015